Culture : Le moulin à prières
Posté : sam. 10 nov. 2012 16:41
Bonjour à toute et à tous.
Le moulin à prières
En perpétuelle admiration à chacun de mes passages devant le grand moulin à prière du monastère que je fréquente, j’ai souhaité en apprendre un plus sur cet objet insolite.
On peut découvrir rapidement sur le net que le moulin à prières traditionnel est un objet de culte qui est utilisé dans de nombreux pays bouddhistes (mais qui a été toutefois plus particulièrement développé au Tibet). Un ami lama m’a donné l’explication la plus courante qui donne un sens à cette invention. Elle viendrait tout simplement de l'expression : tourner la roue du Dharma (signifiant enseigner la doctrine du Bouddha) et qui, semble t-il, aurait été prise (et appliquée) dans un sens purement matériel.
Le moulin à prières traditionnel (qu’il soit fixe ou portatif) est constitué d'un cylindre de taille variable rempli de différents mantras et tournant librement et facilement autour d'un axe. Les enseignements informent qu’actionner un moulin ou simplement le regarder tourner (tout en développant l'Esprit d'éveil et en utilisant les dizaines de milliers de mantras qu'il contient comme support de méditation), possède la même valeur spirituelle que de réciter les mantras qui sont placés à l'intérieur.
Lors de la rotation, les mantras se dispersent et se répandent librement dans les airs (comme s'ils étaient prononcés), favorisant la guérison, augmentant la compassion, purifiant les obscurcissements, accumulant et procurant de très grandes quantités d’énergie positive au bénéfice de l’environnement et de tous les êtres vivants dans leur parcours vers l’illumination.
Le terme tibétain le plus connu pour désigner le moulin à prière est ma ni ‘khor lo. C’est en général le terme du moulin (‘khor lo) qui contient dans sa grande majorité des mantras de Tchènrézig (communément appelés des ma ni). Toutefois, on trouve également le terme thar do ‘khor lo pour désigner les moulins qui contiennent une sélection de mantras en plus de celui de Tchènrézig. Ces derniers sont censés offrir un avantage encore plus important vu qu’ils contiennent davantage d’outils de délivrance et de protection de l'esprit.
Les moulins à prières sont ensuite physiquement de deux sortes : portatif ou fixe et de taille très variable. Dans le second cas, le plus souvent disposés en séries, ils sont activés à la main et mis en mouvement les uns après les autres lorsque le pratiquant passe devant eux. Les moulins doivent être tournés dans le sens horlogique, afin que les mantras soient dispersés dans le sens de leur lecture (exception faite pour les moulins de la culture bön-po qui eux, doivent tourner dans l'autre sens). Au cours de mes recherches, j’ai découvert que les tibétains (et leurs voisins) ont fait preuve d'une remarquable ingéniosité et ont conçu tout un tas de différents types de moulins fixes capables de fonctionner grâce au cours de l’eau, au vent, à la chaleur, à l’électricité, à l’opposition magnétique, etc…
Le moulin à prières
En perpétuelle admiration à chacun de mes passages devant le grand moulin à prière du monastère que je fréquente, j’ai souhaité en apprendre un plus sur cet objet insolite.
On peut découvrir rapidement sur le net que le moulin à prières traditionnel est un objet de culte qui est utilisé dans de nombreux pays bouddhistes (mais qui a été toutefois plus particulièrement développé au Tibet). Un ami lama m’a donné l’explication la plus courante qui donne un sens à cette invention. Elle viendrait tout simplement de l'expression : tourner la roue du Dharma (signifiant enseigner la doctrine du Bouddha) et qui, semble t-il, aurait été prise (et appliquée) dans un sens purement matériel.
Le moulin à prières traditionnel (qu’il soit fixe ou portatif) est constitué d'un cylindre de taille variable rempli de différents mantras et tournant librement et facilement autour d'un axe. Les enseignements informent qu’actionner un moulin ou simplement le regarder tourner (tout en développant l'Esprit d'éveil et en utilisant les dizaines de milliers de mantras qu'il contient comme support de méditation), possède la même valeur spirituelle que de réciter les mantras qui sont placés à l'intérieur.
Lors de la rotation, les mantras se dispersent et se répandent librement dans les airs (comme s'ils étaient prononcés), favorisant la guérison, augmentant la compassion, purifiant les obscurcissements, accumulant et procurant de très grandes quantités d’énergie positive au bénéfice de l’environnement et de tous les êtres vivants dans leur parcours vers l’illumination.
Le terme tibétain le plus connu pour désigner le moulin à prière est ma ni ‘khor lo. C’est en général le terme du moulin (‘khor lo) qui contient dans sa grande majorité des mantras de Tchènrézig (communément appelés des ma ni). Toutefois, on trouve également le terme thar do ‘khor lo pour désigner les moulins qui contiennent une sélection de mantras en plus de celui de Tchènrézig. Ces derniers sont censés offrir un avantage encore plus important vu qu’ils contiennent davantage d’outils de délivrance et de protection de l'esprit.
Les moulins à prières sont ensuite physiquement de deux sortes : portatif ou fixe et de taille très variable. Dans le second cas, le plus souvent disposés en séries, ils sont activés à la main et mis en mouvement les uns après les autres lorsque le pratiquant passe devant eux. Les moulins doivent être tournés dans le sens horlogique, afin que les mantras soient dispersés dans le sens de leur lecture (exception faite pour les moulins de la culture bön-po qui eux, doivent tourner dans l'autre sens). Au cours de mes recherches, j’ai découvert que les tibétains (et leurs voisins) ont fait preuve d'une remarquable ingéniosité et ont conçu tout un tas de différents types de moulins fixes capables de fonctionner grâce au cours de l’eau, au vent, à la chaleur, à l’électricité, à l’opposition magnétique, etc…