J’ai la grande chance d’avoir put obtenir dernièrement :
« Himalaya, la terre des femmes »
de Marianne Chaud.
Informations sur Marianne Chaud : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=779
A une altitude proche des 4000 mètres, dans un fantastique décor quasi-lunaire, aride de barres rocheuses et de montagnes dénudées, le petit village de Sking est très probablement l’un des plus isolés de la région du Zanskar.
Informations sur le Zanskar : http://www.montibet.com/forum/viewtopic.php?f=7&t=757
On découvre que ce minuscule village est devenu une terre d’accueil pour l’ethnologue française. Là bas, perdue au milieu de nul-part, les quelques habitants dépendent intégralement du travail de la terre pour subvenir à leurs besoins. L’été est particulièrement court et avant l’arrivée des interminables périodes hivernales, ils se doivent impérativement de récolter et d’engranger toutes leurs subsistances.
Ce sont essentiellement les femmes qui prennent en charge ces récoltes, et font des provisions. Comme on peux s’en rendre compte dans le documentaire, qu’elles soient très jeunes ou très vieilles, elles travaillent sans relâche, de l’aube au soir (et toujours dans une certaine urgence de l’arrivée de l’hiver), mais dans un état d’esprit à cent-mille lieux de certaines conceptions du travail et du rendement à l’occidental.
Le documentaire « Himalaya, la terre des femmes » nous offre une émouvante immersion poétique dans le quotidien de quatre générations de femmes pendant la saison des moissons.
Tout en filmant en caméra subjective, la jeune ethnologue partage l’intimité de leur quotidien, attendant avec l’une le retour d’un mari, goûtant l’ennui et la solitude d’une autre, s’attendrissant aux jeux des plus jeunes, assistant aux derniers jours de l’aïeule du village.
Nous nous attachons forcement à elles, et tout ce qu’elles sont nous ramène à ce que nous sommes.